Je me joins au concert médiatique pour dire mon indignation, notre indignation, mon chagrin, notre chagrin. Comme dans beaucoup de pays fortement nucléarisés, la population japonaise était massivement opposée au développement de cette technologie coûteuse en mise en oeuvre (construction, maintenance), en sécurité civile (encadrements policiers des convois), en santé publique (rejets polluants), pathologies liées au stress (ouvriers, cadres qui travaillent dans le secteur), déchets hautement toxiques (problèmes techniques insolvables).
Cet argent publique devrait en toute logique être réinvesti dans la recherche, le développement, l’amélioration et la diffusion des énergies renouvelables. Les pistes techniques sont nombreuses, prometteuses. Les ingénieurs du monde entier n’attendent que ça. Et nous aussi.
Un militant anti-nucléaire japonais proteste le 18 mai 2009 contre l’arrivée au port d’Omaezaki (nord) de combustible nucléaire MOX retraité en France. Source : afp