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Dans le sillage de la déferlante Zéro Déchet, apparaissent un peu partout dans les villages et les petites villes (moins dans les grandes villes en raison des loyers excessifs) des commerces d’un nouveau genre : les épiceries vrac. On y trouve des produits alimentaires, des cosmétiques, des produits d’entretien tous distribués et vendus sans emballages, en vrac, que l’on achète au poids.


Visite avec Isabelle de l’épicerie vrac Le P’tit Poids à Coueron (44) tenue par Anaïs Pichon (ça ne s’invente pas ! Et non, quand elle a rencontré Jérémie Pichon, [de la famille (presque) Zéro Déchet pour les néophytes], ils ont bien cherché mais ils n’ont pas d’ancêtre commun.

Les courses zéro déchet en pratique

Dans les épicerie vrac, on vient avec ses bocaux (propres c’est mieux ;-!), ses bouteilles, ses bidons et autres flacons vides. En cas d’oubli, on peut bien sûr emprunter ou acheter des contenants. On fait peser les bocaux pour les tarer puis on se sert dans les différents rayons. La grande majorité des produits est en libre service. Les dates de péremption sont indiquées sur les distributeurs.

Si le magasin dispose d’un rayon frais, on propose tout simplement son contenant à la personne qui sert. On repart avec du riz, des bindis, du chocolat, des bonbons, une brosse à dents à tête interchangeable, des cotons démaquillants lavables, des épices, du thé, de l’huile, du shampoing, du savon artisanal, du beurre ou une botte de radis…


Visite avec Isabelle de l’épicerie sans emballage Le Verre Doseur à Vannes (56). Cette épicerie, tenue par Dorothée Lebargy, propose 250 produits bio, locaux, artisanaux au coeur du vieux Vannes. On recommande chaudement.

On ne paye que les produits – en général ils sont bio, locaux, artisanaux, de très bonne qualité et certains sont (presque) introuvables ailleurs ! Comme ses graines de tchia vues hier dans l’épicerie de Dorothée…

A l’arrivée à la maison, les bocaux vont directement dans les placards, à leur place. Aucun carton, film plastique, sac ou contenant à compresser, mettre à la poubelle, recycler, puis stocker avant le passage du camion benne. Au final, des courses sans superflu, une alimentation saine, de l’énergie et du temps gagnés.


Pour aller plus loin

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2 réflexions sur “Zéro Déchet : les épiceries vrac essaiment

  • Le syndicat des déchet de ma commune veut encourager le zéro déchet en sensibilisant les gens, ils vont distribuer plein de prospectus pour expliquer aux gens les bons gestes et habitudes à avoir. La théorie c’est bien mais si elle n’est pas accompagnée de solutions concrètes facilitant cette démarche ça devient vite de la moralisation assez pesante pour les gens.
    Faciliter la création de commerces de proximité 100% vrac et pas forcément que bio ( car les petits budgets ont aussi le droit de participer au zéro déchet, c’est mieux que ni bio ni zéro déchet) aiderait grandement les gens qui n’aiment pas faire leur courses deux fois. Le fait que ce soit à coté de la maison encourage parfois à ne pas aller tout le temps au grand supermarché plus loin. Car on ne trouve jamais tout ce dont on a envie dans une épicerie vrac, et faire toute ses courses en magasin bio peut vite revenir cher en dehors de la partie qu’on achète en vrac.
    Apporter des solutions d’alternatives possibles, pas trop cher, sans être trop contraignantes, au lieu de rajouter des difficultés au gens, que ce soit au niveau des restrictions, de l’organisation ou du budjet, alors qu’à coté de ça on est bombardé de pub et d’incitation à la consommation, et donc de messages contradictoires, c’est à mon avis la meilleur piste à suivre pour que ça fonctionne.

    Répondre
    • Merci Mélie pour ce retour !
      Cordialement,
      Nathalie

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