Rédigé le | Mis à jour le | Ecologie au quotidien

Une poule pondeuse consomme environ 150 kg de déchets alimentaires par an. Sachant qu’un foyer de quatre personnes produit à peu près le même volume d’épluchures et de restes dans sa cuisine (en excluant les déchets verts) – ce chiffre peut augmenter encore pour les personnes ayant une alimentation végétarienne – il s’avère très écologique de développer les poulaillers municipaux, scolaires, collectifs ou individuels. L’introduction de poules est positif sous divers aspects : sociaux, économiques, pédagogiques, alimentaires… De plus en plus de territoires proposent d’accompagner les habitants ou les structures locales vers cette cohabitation avec nos amies les poules.

poules pondeuses

Investissements minimums, bénéfices importants

Les gallinacés ont besoin de peu : un espace sécurisé grâce à une clôture pour le jardin, un endroit où dormir à l’abri, une alimentation variée comprenant des restes alimentaires, des mélanges de graines et de céréales adaptées, de l’eau fraîche à volonté.

Elles apprécient le pain rassis, les restes de gâteaux, de biscottes, les épluchures de fruits et de légumes bien sûr, les croûtes de fromage, la salade verte, la charcuterie mais aussi les coquilles d’huîtres ou de moules broyées et même les coquilles d’oeufs. En moyenne, une poule pondeuse donne 200 oeufs par an. Ces volatils peuvent cohabiter facilement avec des animaux domestiques.

restes alimentaires

Que dit la loi en matière de recyclage de déchets organiques ?

En France 30% des déchets organiques sont compostés de façon individuelle ou collective. Le reste est malheureusement toujours incinéré ou enfoui, ce qui induit à grande échelle des pollutions très complexes et coûteuses à traiter. Depuis 2016, la loi grenelle oblige les gros producteurs de biodéchets (cantines, restaurants, supermarchés produisant plus de 10 tonnes par an) à « assurer le retour au sol des déchets verts». D’ici 2025, il est également prévu pour les particuliers la mise en place de propositions alternatives pour éviter que ces restes à fort potentiel finissent dans les ordures ménagères. Le recours aux poules semble être une partie de la solution.

restes alimentaires

Chiffres déchets organiques : ADEME
© images : Conscience Design via Unsplash




3 réflexions sur “Recyclage des biodéchets : les poules championnes !

  • Bonjour, VEOLIA communique sur le fait qu’il est interdit pour les entreprises et collectivités de donner leurs déchets alimentaires à des poules en s’appuyant sur la prochaine échéance sur les biodéchets.
    Pouvez-vous me dire ce qu’il en SVP ?

    Répondre
    • Bonjour, Ah bon ? Vous m’apprenez quelque chose… Je suppose que cette entreprise cherche à capter le marché qui va s’ouvrir à cause (ou grâce !) à cette nouvelle réglementation. A creuser…

  • J’ai des poules et c’est un petit truc au quotidien qui me fait plaisir. En plus d’avoir des œufs frais, elles me permettent effectivement de bien moins jeter de déchets organiques. Elles mangent presque tout.

    Répondre

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